Avec ce spectacle, Didier Boutiana a eu l’opportunité de marquer son empreinte artistique au Mozambique. Une nouvelle passerelle avec son histoire. En effet le Mozambique constitue l’une des sources principales du peuplement réunionnais et
les apports de l’ancienne colonie portugaise ont influencé de nombreuses traditions réunionnaises.
Il fait de nouveau le choix du trio pour questionner les notions de groupe, d’individualité, d’exclusion, d’une société
d’intégration sans inclusion. Derrière le trio se cache un individu qui veut intégrer un équilibre.
Le spectacle doit se fondre dans l’environnement urbain. Le chorégraphe porte son exigence vers des choix artistiques afin
de ne pas travestir l’espace extérieur au profit du spectacle mais, au contraire, de l’adapter au monde environnant.
L’environnement sonore fait écho à l’intérêt que porte Didier sur les fréquences que l’on retrouve depuis Priyèr si Priyèr et
KANYAR. Uniquement composées de fréquences dites « sacrées », 3.6 Hz est quant à elle la fréquence qui calme l’anxiété.
